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Les origines de Champagne Pannier s’inscrivent dans la pierre il y a mille ans, au cœur du vignoble de la Vallée de la Marne, le Chevalier Hugues Lambert dit Thierry, faisait creuser d’immenses galeries souterraines, pour extraire du coteau, la roche nécessaire à l’édification de la cité fortifiée, qui aujourd’hui porte son nom, Château-Thierry. Ces galeries, longues de deux kilomètres, deviendront, dans les années 1930, les admirables caves Pannier.

La Maison Pannier est fondée en 1899, par un négociant installé à Dizy, près d’Épernay, Louis Eugène Pannier. La réputation de la marque s’affirmant au fil du temps, l’essor de l’entreprise nécessite de nouveaux aménagements et des bâtiments plus spacieux .

En quête du cadre idéal à l’expansion de sa Maison, il s’aventure sur les traces du Seigneur Hugues Thierry et découvre, en 1937, ces anciennes carrières de pierres creusées au XIIe siècle. De superbes caves sur deux étages, à trente mètres de profondeur, deviennent l’emplacement qui permettra à la Maison Pannier de se développer et de prospérer.

En 1974, un transfert s’opère entre les héritiers du nom et un regroupement de vignerons, engagés de longue date dans la vie de l’entreprise. Ces derniers décident de conforter la réputation de la Maison Pannier autour d’un maître mot : la qualité.

Le vignoble s’étend et la surface exploitée dépasse les 700 hectares depuis 2007. Un outil de production innovant et performant se développe, alliant ainsi modernité et tradition (centre de pressurage, cuverie à la pointe du progrès et caves médiévales pour la suite de l’élaboration).

Au fil des années, de vendanges en assemblages, d’assemblages en lentes maturations, le Champagne Pannier s’affirme comme un classique reconnu des grands jurys

Cépages :

50 % de Chardonnay

50 % de Pinot Noir et une touche des meilleurs Meuniers de la Maison

Propriétés visuelles et gustatives

Une fine effervescence parcourt la robe d'un beau jaune doré, le nez élégant évoque l'agrume confit, la torréfaction, le caramel, le moka, la brioche et le miel, registre que l'on retrouve dans une bouche ample, à la fois fraiche et vineuse aux saveurs fruitées très mures.

Un ensemble équilibré, chaleureux, long et bien dosé plutôt destiné à l'art de la table.

Conseils de dégustation

Dégustée à l’apéritif, Égérie étonnera et comblera les amateurs attentifs. Son équilibre mettra également en valeur les mets les plus délicats, dont elle saura se montrer digne compagne : homard grillé, carpaccio de Saint-Jacques, ou même, pour les plus intrépides, un Chaource rôti au four...

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